Adem Sahin: "Le problème ne vient pas de l’entraîneur"
Le président de l’Olympic évoque les dossiers chauds du moment
- Publié le 05-10-2018 à 15h25
- Mis à jour le 05-10-2018 à 15h26
Le président de l’Olympic évoque les dossiers chauds du moment
La colère gronde à l’Olympic depuis le nul contre Ciney. Les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances et la tension est palpable. Mais le président Sahin ne veut en aucun cas rejetter la faute sur son entraîneur mais bien faire réagir ses joueurs. Il a évoqué avec nous les dossiers chauds du moment.
L’entraîneur
L’homme fort de l’Olympic est clair : le problème ne vient pas du coach, Soner Yurdakul. "S’il était si mauvais que cela, tactiquement, nous n’aurions pas livré des prestations d’une telle qualité face à Roulers et Lokeren, souligne Adem Sahin. Contre Ciney, il n’y avait même pas besoin d’un staff sur le banc. Cela n’aurait rien changé : ce sont les joueurs qui n’ont pas répondu présents."
Le président n’a donc fixé aucun objectif chiffré à son entraîneur dans les prochaines semaines. Il tient surtout à ce que ce soient les membres du noyau qui réagissent au plus vite. "Et chacun a bien compris que c’était à eux de prouver leur vraie valeur."
Les supporters
Concernant les quelques frictions existantes avec les supporters, Adem Sahin ne ferme pas les yeux. "C’est normal qu’ils soient en colère au vu des résultats. Mais dans une vraie famille, tu ne claques pas la porte dès qu’il y a des problèmes. Tu restes et tu essayes de les régler", insiste-t-il. D’ailleurs, le président estime montrer l’exemple. "S’il y a bien un dirigeant ouvert au dialogue, c’est moi. Encore lors du dernier match, je suis resté au stade pour discuter avec une trentaine de spectateurs."
Les finances
En ce début de semaine, de gros problèmes financiers ont également été soulevés. Adem Sahin les nie en bloc. "Si on avait de telles dettes, on n’annoncerait pas des objectifs de montée. La Fédération ne nous laisserait pas faire si nous avions le moindre souci avec elle, avec l’ONSS ou encore avec la Ville pour l’occupation du terrain… Or, nous comptons bien demander et obtenir la licence, c’est que tout est clair de notre côté", assure un président qui se veut rassurant à tous les niveaux alors que le mot "crise" plane au-dessus de la Neuville.